Un atelier peinture pas comme les autres

Interview de Martine, Thierry, Valérie Pendant les vacances scolaires, nous ne pouvions pas disposer de la salle que nous occupons habituellement du centre d'animation du grand parc. Nous avons donc été obligés de faire l'atelier au local du CAJ. Il a fallu improviser avec peu de moyens, (car nous n'avons pas le même materiel qu'au centre d'animation) et beaucoup d'imagination. Véronique nous a proposé de réaliser des dessins sur la mode des contrepétries. Chacun avait une grande feuille et chacun a commencé par dessiner une tête, comme il voulait puis nous avons plié la feuille, masquant ainsi la tête dessinée, et ne laissant apparaître que les deux traits d'ébauche du cou. Chacun a passé cette feuille à son voisin qui devait poursuivre le dessin par la réalisation du buste et des bras. A nouveau, chacun plia la feuillepour cacher ce qu'il venait de dessiner à son voisin qui devait à son tour poursuivre par les jambes et ce ainsi de suite jusqu'aux pieds. Il fallait oser l'imagination. Et voilà ce que ça donne ! Le résultat c'est des trucs originaux et superbes. Des trucs... enfin des personnages ! - Et ça vous fait quoi de dessiner comme çà ? - Thierry : On s'éclate, on part avec les couleurs, on peut faire ce qu'on veut. - Valérie : Faut oser. C'était dur de laisser aller son imagination, mais j'ai réussi et j'étais la seule à faire des choses comme des yeux en bas du visage, le nez à la place du front et des levres au centre du visage. Ca fait bizarre. J'ai pas l'habitude de me laisser partir . Je ne suis pas du style à me lacher... plutôt un peu peu trop coincée on me dit. - Martine : J'ai trouvé que j'avais fait un pourtour qui sortait pas de l'ordinaire alors j'ai fait une barbe. C'était bon, parce qu'aprés il avait une robe... c'était devenu la femme à barbe. Ca m'a plu parce que c'était court, on dessinait sur un laps de temps court les formes, les couleurs. C'était bien de ne pas avoir le temps de réfléchir. - Thierry : Au dêbut, je ne savais pas trop, tout était enfoui. Et au fil de l'atelier, on parlait de tout et rien avec Véronique et donc je dessinais de plus en plus à l'aise. Même ce qui me paraissait dur devenait facile avec Véronique. Elle nous met en confiance. Maintenant je me sens libre.